top of page
Yohann L.

Les Growing List #17 : 10 boss marquants du jeu vidéo

Grande tradition dans le monde du jeu vidéo, les boss sont là pour valider un point d’étape dans la progression du joueur, le tester pour voir s’il est prêt à aller plus loin. Si certains peuvent être anecdotiques voire carrément oubliables, d’autres sont bien plus mémorables, pour les meilleures raisons et souvent pour les pires ! 


Voici 10 boss qui ont marqué des générations de joueuses et joueurs ! 

On vous prévient cependant avant la lecture, quelques spoils pourront être disséminés ici et là dans l’article.


The Great Mighty Poo (Conker Bad’s Fur Day)



Il est délicat de parler de ce boss sans éveiller le dégoût de certains lecteurs. Même si les anglophones auront déjà deviné de quoi on parle et que ceux ayant joué à Conker Bad’s Fur Day auront sans nul doute un souvenir impérissable de ce boss.

Car oui, nous sommes en présence d’un boss qui n’est nul autre que… de la matière fécale géante douée de parole et même d’un certain don pour le chant. Difficile de faire plus clair.


Cela dit, rien d’étonnant venant de l’un des jeux les plus irrévérencieux de l’industrie vidéoludique. Comme à bien d’autres endroits, Conker’s Bad Fur Day pousse le vice au maximum en intégrant une scène de comédie musicale à ce combat de boss déjà improbable. Par sa voix de basse, l’immense tas de déjections que l’on nomme The Great Mighty Poo nous chante quels sévices immondes il compte faire subir à Conker. Avant que celui-ci arrive à le vaincre en… tirant la chasse d’eau. La blague est arrivée à son terme, pour un combat qui ne laissera pas de marbre.


Sephiroth (Kingdom Hearts I et II, Final Fantasy VII)



Alors oui, Sephiroth est connu pour être l’antagoniste célébrissime du septième opus canonique de la série des Final Fantasy, responsable de la mort d’Aerith et donc de traumas chez des millions de joueurs et joueuses. S’il est évident d’évoquer le combat final de FF VII et le thème musical légendaire qui l’accompagne, force est de reconnaître que les apparitions de Sephiroth dans les Kingdom Hearts sont encore plus marquantes en termes de difficulté.


S’il n’est qu’un boss optionnel dans les deux premiers Kingdom Hearts, il représente le challenge le plus corsé des deux jeux, avec une barre de vie plus grande que l’Everest et des capacités létales. Patience et persévérance seront nécessaires pour vaincre l’ange à une seule aile ! 


Gywn, Lord of Cinder (Dark Souls)



Le premier jeu de la saga légendaire de From Software est surtout connu pour sa difficulté ainsi que pour les thèmes musicaux qui accompagnent chacun de ces combats dantesques. S’ils ont tous leur identité musicale, on peut néanmoins dire qu’il y a dans chacun d’eux un élan épique, porté par des chœurs qui viennent accentuer les divers instruments de ces musiques. A l’exception d’une musique de boss, pour le dernier d’entre eux…


Lorsque le joueur affronte Gywn, le Seigneur de Cendres, il trouve en lieu et place des chœurs, des violons, et des autres instruments, un piano pour l’accueillir musicalement dans cet ultime combat. Une ambiance bien plus sobre, douce, mélancolique surtout, pour narrer le destin d’un souverain dorénavant déchu, dans une ultime bataille contre notre avatar…


Gill (Street Fighter III Third Strike)



Il est notoirement connu que le genre des jeux de combat réservait à une certaine époque des combats de boss bien difficiles pour clôturer nos péripéties en solitaire. Si la saga des King of Fighters nous a offert une galerie de boss de fin bien galères, la saga des Street Fighters a pu quand même offrir des boss bien corsés.

On aurait pu vous parler de M.Bison (ou Vega au Japon) de Street Fighter II, mais on a décidé de s’attarder sur un autre tout aussi mémorable : Gill de Street Fighter III Third Strike.


Si sa palette de coups n’est peut-être pas la plus abusée de l’histoire des jeux de combat, bien que ses habilités de feu et de glace permettent des ouvertures intéressantes, son statut de boss de fin lui octroie des dégâts supérieurs à la normale vous plaçant très vite en stun et en juggle. Et comble de la frustration, Gill a un Super Art lui permettant de remplir à nouveau sa jauge de vie après que celle-ci ait été vidée par le joueur. En bref, vaincre ce boss est loin d’être une mince affaire !



Seymour (Final Fantasy X)



Non, on ne vous parle pas ici de Seymour Skinner, principal de l’école primaire de Springfield, mais d’un protagoniste de Final Fantasy qui se paie le luxe de s’opposer à vous à l’occasion de trois combats de boss, où Seymour prend autant de formes différentes ! 


Si le premier ne représente pas un énorme pic de difficulté, les deux autres combats contre lui s'avèrent bien plus relevés et pourront susciter chez vous une certaine détestation pour ce personnage, qui est d’ailleurs assez insupportable hors combat de boss. Toujours est-il qu’il a laissé sans nul doute un souvenir mémorable pour les joueurs du dixième opus de Final Fantasy !


Mike Tyson (Punch-Out !)



On va voyager plus loin dans le temps en vous parlant d’un jeu sorti sur NES et dont le personnage principal a même eu l’honneur d’apparaître dans le roster de Super Smash Bros.

Dans Punch-Out, on incarne Little Mac dans une succession de combats à la difficulté grandissante contre des boxeurs ayant tous les particularités, leurs forces et leurs faiblesses. Jusqu' à un affrontement contre une légende vivante de la boxe : Mike Tyson ! 


Si d’autres duels pouvaient déjà être bien corsés, celui contre Iron Mike représente un défi d’une autre envergure. Bien plus endurant, fort, rapide que les autres adversaires de Little Mac, ce combat final va mettre vos compétences et votre mental à rude épreuve.



Dhoulmagus (Dragon Quest VIII)



Voilà un combat de boss bien particulier dans le huitième opus du rival historique de Final Fantasy. Présenté comme étant le grand antagoniste du jeu jusqu’à l’affronter en personne, Dhoulmagus est en effet accusé de tous les maux qui sont arrivés au roi Trode et à sa fille Medea, transformés respectivement en une sorte de crapaud et en cheval. On pense donc que la défaite de Dhoulmagus suffira pour défaire cette malédiction.


Alors que le Héros et ses alliés arrivent à vaincre Dhoulmagus, on se rend finalement compte que rien ne change. Trode et Medea n’ont pas retrouvé forme humaine, et leur faudra trouver une autre solution pour revenir à leur apparence d’origine. Et pour le joueur, cela signifie que le jeu est bien loin d’être fini. Un combat de boss surtout marquant pour son plot twist ! 


Nemesis (Resident Evil 3)



La saga Resident Evil ne manque pas de créatures horrifiques pour vous faire passer un moment inoubliable. Pour la plupart, il ne vous faudra les affronter qu’à une seule reprise. En revanche, Capcom a pris un malin plaisir à introduire dans certains jeux de la licence des ennemis bien plus retors et apparaissant à bien des moments avant de pouvoir être vaincus.


L’un des exemples les plus marquants de ces boss retors est Nemesis, le géant de plus de deux mètres qui apparaît dans le troisième jeu Resident Evil. Par sa taille, sa résistance hors du commun, son lance-roquettes et ses capacités organiques ne cessant de muter au fil du jeu, Nemesis porte très bien son nom et va littéralement vous harceler pendant tout le jeu aux moments où vous vous y attendrez le moins !



Rat King (The Last of Us Part II)



Le deuxième opus des aventures de Joel et Ellie reste marquant à part entière pour son ambiance oppressante, sombre, violente et dure, ne laissant personne indifférent tant le jeu ne fait que peu de concessions sur le récit qu’il propose. On vous en parle plus en détail ici si vous souhaitez (re)découvrir l'œuvre de Naughty Dog. 


Ici, on va vous parler d’un des moments les plus marquants du jeu, et donc d’un combat de boss contre un ennemi surnommé par la communauté le “Rat King”. Agrégat informe d’infectés terré dans les sous-sols de l’hôpital de Seattle, ce boss dispose d’une forme et d’une résistance hors du commun, réservant à Abby les pires souffrances si elle a le malheur de se faire attraper. Un combat qui ne laissera clairement pas indemne, à l’image du reste du jeu.



Psycho Mantis (Metal Gear Solid)



Bien du monde a parlé de ce boss du premier jeu de la saga Metal Gear Solid, alors même qu’il y a une galerie foisonnante de boss à affronter dans ce premier opus, dont on aurait également pu vous parler.


Mais une fois de plus, on a choisi de focaliser notre attention sur Psycho Mantis, parce qu’il représente un moment légendaire de l’histoire du jeu vidéo, avec une combine plus que surprenante pour dérouter le joueur.


Pour ceux qui ne connaissent pas encore les détails de ce combat de boss, Psycho Mantis dispose de la capacité de lire les pensées et est également doué de télékinésie. S’il s’agit de pouvoirs revus à plusieurs reprises dans d’autres œuvres culturelles, l’application qui en est faite dans Metal Gear Solid et le combat avec Psycho Mantis est quant à elle bien plus originale. En plus de pouvoir faire des commentaires sur les jeux Konami contenus dans votre carte mémoire ou de brouiller votre écran, Psycho Mantis est réellement capable d’anticiper vos mouvements, le rendant sacrément coriace. Pourtant, il n’est pas pour autant invincible et deux techniques existent pour le vaincre.

La première est plus classique et consiste à casser des statues disséminées dans la salle où vous combattez Psycho Mantis, ce qui aura pour effet de le perturber. L’autre technique est en revanche bien plus originale, car elle consiste à changer le port de la manette (ou d’utiliser le clavier sur PC) afin de bloquer les pouvoirs de Psycho Mantis. Une idée aussi astucieuse qu’originale et qui contribue à faire entrer ce combat de boss dans les mémoires !

31 vues0 commentaire

コメント


bottom of page