Certains jeux, aux premiers abords, peuvent nous faire croire qu'ils seront banals ou extraordinaires avant leur sortie via leurs trailers et leurs vidéos "previews".
Bioshock Infinite n'a pas échappé à cette règle, loin de là : c'est ce dont nous allons parler dans cette chronique.
Sorti le 26 Mars 2013 sur PC, PS3 et Xbox 360, développé par Irrational Games et édité par 2K Games, il faut savoir qu'à l'origine, le jeu était annoncé pour bien plus tôt que ça.
Commençons d'abord par un bref récapitulatif du scénario :
Nous sommes en 1912 (soit 48 ans avant Bioshock et 56 ans avant Bioshock 2) et incarnons Booker DeWitt : un détective privé sur la paille et chargé d'une mission dans le Maine et particulièrement dans un mystérieux phare en introduction.
Le seul indice sur sa mission est un ordre : ramener "La" fille pour régler une dette. Fille portant le doux nom d'Elizabeth.
Après inspection du phare, notre cher Booker est propulsé dans une capsule qui l'emmène directement sur Columbia : une ville aérienne inconnue du Monde "d'en bas" qui a l'air aux premiers abords, prospère et merveilleuse.
Booker va vite se rendre compte que cette belle cité cache de sombres secrets et que la "fille" qu'il doit retrouver est liée à tous ça.
Bref résumé mais il faut le voir pour le croire, car ce jeu s'apparente à un film de science-fiction.
C'est donc un FPS à l'ambiance très différente des opus précédents : c'est à dire un peu moins de tension horrifique et plus de tension politique voir sectaire et un environnement en extérieur et non en intérieur comme avec Rapture.
Le gameplay reste le même que ces prédécesseurs (plasmides, améliorations des armes...) mais des nouveautés viennent s'ajouter quand même : le système d'Aérotram (sorte de rails qui servent de transport mais aussi pour les combats), les capacités d'Elizabeth (crochetage, munitions, pouvoirs...) mais aussi plus de dialogue, ce qui provoque une immersion assez poussée.
Également une diversité d'ennemis spéciaux viennent s'ajouter ainsi qu'une intelligence artificielle poussée contre les grands groupes d'ennemis et boss.
Les combats deviennent plus dynamiques avec l'Aérotram
Mais il faut aussi savoir que le développement et la sortie du jeu provoquent des réactions mitigées.
En effet, il a fallu pas moins de 5 ans de travail et 200 personnes pour venir à bout du titre qui a été annoncé officiellement en 2010 (il avait pour nom "Projet Icarus" à cette époque).
Il devait même y avoir un mode multijoueur compétitif et coopératif mais cela a été annulé.
A sa sortie les critique ont pourtant été très positives et ce ne sont pas moins de 11 millions de ventes qui ont été réalisées jusqu'en 2015.
Il faut aussi savoir que 3 DLC sont sortis par la suite et révèlent de nouvelles choses sur le scénario et les liens avec Rapture.
Comme quoi le retard n'empêche pas de créer de bons jeux: la preuve en est avec Bioshock Infinite.
Une phrase résumant bien cela est prononcée par nos chers Patriotes du jeu... avant de vous tirer dessus :
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