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Yohann L.

Hors-série #7-2 : Le basket-ball en jeux vidéo

Dernière mise à jour : 13 févr. 2023


Les années 90 sont une décennie phare dans l’histoire du basket. Elles voient notamment l’ascension de celui que beaucoup considèrent comme le meilleur basketteur de tous les temps : Michael Jordan. His Airness (l’un des surnoms de Jordan) est le déclencheur d’une vague de popularité sans précédent pour le basketball, ce qui donne l’occasion à beaucoup de jeux sur ce sport de voir le jour. D’autres stars du jeu auront également une grande influence sur ce sport et sur les adaptations vidéoludiques du basket.



La bagarre !



Les 90’s commencent en fanfare avec pas moins de sept jeux de basket sur la même année 1990.


La NES accueille Ultimate Basketball, où les matchs se déroulent en cinq contre cinq entre sept équipes non officielles mais situées dans des villes américaines bien réelles. On a le droit à quelques animations lors de tirs ou de dunks, mais aussi à une jauge qui va conditionner la réussite de chacun des tirs. C’est l’une des premières fois où cette mécanique est implantée, et elle va inspirer bon nombre de jeux à l’avenir.



Les prémices de la jauge de tir


Takin' It to the Hoop sort sur PC Engine avec des graphismes cartoon qu’on peut rapprocher de Arch Rivals sorti l’année d’avant. Pas mal de similitudes avec Ultimate Basketball dans le gameplay et les animations sont à relever, mais les capacités techniques du PC Engine permettent d’avoir un bien meilleur rendu graphique que sur la console de salon de Nintendo.


Basketbrawl propose quant à lui un basket très peu académique sur Atari 7800 (plus connue sous le nom de Lynx). Les anglophones auront sûrement pu deviner que le pugilat fait partie intégrante du gameplay de ce jeu, puisqu’il est possible de donner des coups de poings ou même de se servir d’armes blanches (!). Mais vu que le jeu se déroule vraisemblablement dans des quartiers mal famés, on suppose que de tels comportements peuvent se justifier dans un tel contexte.

Il faut croire que l’alliance sport et baston était une tendance de l’époque puisque Punk Shot, sorti sur Arcade, permet lui aussi de distribuer non seulement des ballons mais également des pêches et autres gnons, le tout dans des décors urbains. Avantage technique à Punk Shot dont les graphismes sont très propres grâce à la technologie de l’Arcade mais aussi au savoir-faire de Konami dans ce domaine.



Qui a dit que le basketball n'était pas un sport de contact ?


L’heure est enfin venue de s’intéresser à Sega et à sa Megadrive avec Pat Riley Basketball, pour lequel le célèbre coach des Knicks et des Lakers vient prêter son image. Mais comme pour Magic Johnson’s Fast Break (abordé dans le volet précédent de ce dossier), ce bon vieux Pat n'apparaît nulle part dans le jeu. Ce n’est pas pour autant qu’on doit bouder son plaisir face à un jeu plutôt dynamique et coloré, avec de belles animations et une petite part de tactique à gérer.


Vient sur NES le jeu Harlem Globetrotters, bien évidemment inspiré par l’équipe itinérante la plus connue de l’histoire du basketball. Malheureusement pour lui, il dispose de bien moins d’attraits qu’Ultimate Basketball sorti plus tôt la même année. Que ce soit d’un point de vue graphique ou du gameplay, Harlem Globetrotters semble être en retard sur son temps. Dommage de ne pas faire honneur à ces showmen du basket !



Réflexion faite, on a peut-être pas envie de jouer du tout avec ces Harlem Globetrotters...


1991 continue d’associer des stars de la NBA aux jeux de basket. Tout d’abord sur Megadrive avec David Robinson's Supreme Court, qui associe une des légendes des San Antonio Spurs. Il s’agit d’un jeu plutôt orthodoxe avec une intégration des règles propres au basket et moins fantaisiste que d’autres jeux sorti quelques années plus tôt. Et toujours pas de David Robinson sur le terrain !

Ensuite, du côté de Bill Laimbeer's Combat Basketball, c’est l’absolu opposé. Le jeu sort déjà sur Super Nintendo, la concurrente notoire de la Megadrive. Même si on a un autre grand joueur qui prête son image au jeu, la proposition est clairement différente mais tellement à l’image de Bill Laimbeer, joueur des Detroit Pistons réputé pour son jeu très physique (voire violent). Bienvenue en 2031, où la NBA est dirigée par Monsieur Laimbeer et où le basketball est devenu un sport où tous les coups sont permis depuis que les arbitres ont été renvoyés des parquets. Le gameplay se permet aussi quelques particularités puisque au lieu d’avoir une caméra de côté ou de face comme dans beaucoup d’autres jeux de basket, Bill Laimbeer's Combat Basketball adopte une caméra de dessus inspirée notamment de Mutant Football League sorti sur Megadrive. Le jeu a également un rythme plus lent et une physique assez particulière, ce qui a de quoi déstabiliser le fan de basket.



Bill Laimbeer, plus amateur de castagne que de basketball (?)


L’arrivée des licences et de la troisième dimension


A côté de ces deux jeux sort Rim Rockin' Basketball sur Arcade, qui marque une étape déterminante dans les adaptations de jeu de basket. On a ni plus ni plus le premier jeu de basketball a être réalisé en 3D, 19 ans après la sortie du premier jeu vidéo sur ce sport. Si le rendu a effectivement bien vieilli depuis, on ne peut que saluer la performance accomplie par ce jeu qui intègre même des courts passages en FMV.


L’année 1992 est tout aussi chargée que l’année 1990 pour le jeu vidéo de baskeball.

La Super Nintendo accueille NCAA Basketball, le premier jeu adapté du championnat NCAA. Cette dernière est la compétition américaine de basketball organisée entre une multitude d’universités dans tout le pays et certainement l’une des plus suivies des Etats-Unis. Et le titre n’est pas trompeur puisque le jeu dispose bien des véritables noms des équipes universitaires, avec entre autres les Jayhawks de Kansas et les Tigers du Missouri. Si vous pensiez avoir affaire à un autre jeu en 2D, détrompez vous puisque le jeu tire profit du mode 7 de la Super Nintendo pour proposer de la 3D.



Sacrée performance pour la SNES !


Tecmo NBA Basketball sur NES ne dispose pas évidemment de la 3D, mais utilise la console 8-bits de Nintendo à son plein potentiel. Et cerise sur le gâteau, vous avez (enfin !) la possibilité de choisir de véritables équipes de la NBA avec les noms des véritables joueurs de l’époque. Une première appréciable pour les fans de basket.


1992 est également synonyme de la création de l’une des meilleures (si ce n’est la meilleure) équipe olympique de basketball des Etats-Unis. Composée de véritables légendes du jeu comme Michael Jordan, Magic Johnson, Larry Bird, Hakeem Olajuwon, et encore plein d’autres, sa popularité folle a suscité une passion internationale pour la balle orange.

C’est à cette occasion que sort sur Megadrive et Super NES Team USA Basketball. En dehors de l’équipe américaine, le soft vous propose de jouer d’autres équipes présentes aux Jeux Olympiques de Barcelone, ce qui vous donne 14 équipes jouables en tout. Le jeu se paie même le luxe de donner au joueur des informations Si le jeu en tant que tel est plutôt réussi, il manque malheureusement d’une ambiance sonore pour se sentir véritablement impliqué dans les matchs.



Si vous avez des étoiles plein les yeux, c'est normal !


Retour à la NBA avec NBA All-Star Challenge sorti sur Super NES et Megadrive. L’occasion ici de faire des matchs de un-contre-un avec les stars de l’époque, dont certaines ont été citées plus haut. Comme sur d’autres jeux proposant ce format de match, on a une caméra centrée sur un côté du terrain et un seul panier. Même reproche que pour Team USA Basketball côté sonore, ce qui est dommage quand on voit que le jeu s’en sort bien sur d’autres aspects. Quant à Bulls versus Lakers and the NBA Playoffs et Bulls versus Blazers and the NBA Playoffs, ils proposent uniquement de jouer ces équipes dans des reconsitutions de finales de Playoffs NBA, qui est le championnat organisé à l’issue de la saison régulière en NBA. Une suite nommée NBA Showdown sort en 1993.


La NES va accueillir cette année Roundball: 2 on 2 Challenge, son dernier jeu de basketball.

Comme NBA All-Star Challenge, on ne joue que sur un côté du terrain, mais cette fois avec deux joueurs par équipe. Le reste offre quasiment l’essentiel de ce qu’on peut attendre d’un jeu de basket en termes de gameplay pour l’époque.



Come one and slam, and welcome to the Jam !


C’est très certainement l’un des jeux de basketball les plus cultissimes qui sort l’année suivante. On accueille en 1993 NBA Jam, sorti sur quasiment toutes les consoles de l’époque, ainsi que sur Arcade. Outre le fait d’intégrer les équipes et joueurs officiels de la NBA, le jeu se distingue par son gameplay très arcade et accessible même à un total débutant au basket. Parce que ce qui est importe dans NBA Jam, c’est le spectacle et le fun. Le gameplay réussit à merveille à remplir cet objectif, mais le tout est sublimé par un design graphique et sonore qui renforce le plaisir procuré par ce jeu. Qui ne se souvient pas aujourd’hui du style Super Deformed des joueurs et des répliques légendaires du commentateur du jeu ? Pas étonnant que le jeu ait été un véritable phénomène de société à son époque. Une édition Tournament du jeu verra d’ailleurs le jour en 1995, avec quelques fonctionnalités supplémentaires et les effectifs mis à jour.



BOOM SHAKA LAKA !


Mais le jeu d’Acclaim est loin d’être le seul jeu de basket à sortir en 1993. Tecmo Super NBA Basketball voit le jour sur Super NES et Megadrive en proposant une version améliorée sur bien des aspects de son jeu précédent. Super Slam Dunk sur Super NES n’offre pas forcément une expérience aussi qualitative que le jeu de Tecmo, mais se paie le luxe d’inviter Magic Johnson pour les annonces d’avant-match ainsi qu’une caméra qui change d’angle de vue au fil du match, comme le font notamment les NBA 2k aujourd’hui et le faisait NCAA Basketball.

Michael Jordan in Flight fait son arrivée sur MS-DOS, mais le jeu se révèle bien moins fracassant que ses dunks. Si on a le droit à des modèles 3D réalisés avec du motion capture, on a plus droit à une démonstration technique qu’à un jeu en tant que tel, puisque le jeu reste très sommaire en termes de gameplay et de graphisme. L’ambiance sonore est elle-aussi très limitée, avec seulement quelques sons et un commentateur soporifique.



Clairement pas la meilleure apparition de Jordan sur les écrans !


Bien plus pêchu est Run and Gun sorti sur Arcade par Konami. Si on a pas de licences officielles dans ce jeu, on a en revanche un jeu très réussi question graphismes et gameplay, bien que le mélange entre 2D et 3D ne soit pas des plus orthodoxes. On sent bien la patte des années 90 sur cette production Arcade, ce qui lui procure aujourd’hui un charme non indéniable. Une suite voit le jour en 1996, avec une combinaison encore plus poussée entre 2D et 3D mais qui reste quand même agréable pour l'œil. Barkley Shut Up and Jam! revient à du basketball de rue sur Super NES, Megadrive et Atari Jaguar avec comme invité Charles Barkley, aussi bien connu pour son talent sur les parquets que ses frasques extra-sportives, pour livrer des matchs dans tous les playgrounds des Etats-Unis.

Même si le style graphique se veut plus réaliste, on sent l’influence de NBA Jam dans le gameplay qui se veut rapidement jouable manette en main. Le jeu aura le droit à un deuxième opus en 1995.


Live is alive


Les collaborations entre jeu vidéo et véritables basketteurs ne connaissent pas la crise. La preuve avec Slam City with Scottie Pippen en 1994 sur Sega CD, 32x et MS-DOS qui met le célébre joueur des Chicago Bulls sur le devant de la scène. A tel point que c’est Pippen lui-même qui chante sur la musique d’introduction du jeu !

Mais on a surtout affaire à un jeu FMV qu’à une véritable simulation de basket, avec toutes les qualités et défauts inhérents à ce genre de jeu, et donc à un gameplay très limité dans ses interactions.



Scottie en dehors des parquets NBA pour Slam City


Bien plus conventionnel est NBA Action sorti sur SNES, Megadrive et MS-DOS en proposant du basket NBA avec les licences et joueurs de l’époque. Il sera néanmoins le premier de plusieurs jeux sortis sous cette licence, avec 4 jeux sortis jusqu’en 1998.


Mais l’année 1994 marque la naissance du premier d’une longue liste de jeux ayant connu un certain succès. On parle ici du premier NBA Live sorti à l’époque sur Super NES, Megadrive et MS-DOS. Et on peut clairement dire que le jeu place des bases solides pour le reste de la série avec un graphisme soigné et des animations fluides, ainsi qu’un gameplay satisfaisant. Ajoutez à cela les licences officielles de la NBA, et vous obtenez un premier jet réussi pour Electronics Arts. De multiples suites verront le jour, dont certaines seront évoquées dans la prochaine partie de ce dossier.



Un beau début dans le basket pour EA Sports et NBA Live!


Jammit remet le basketball de rue et le un-contre-un sur le devant de la scène sur Megadrive, Super NES, 3DO et MS-DOS. Si on a pas de public et d’habillage graphique pendant les matchs, on est clairement moins avares en trashtalking et autres provocations verbales en tout genre.


A l’instar de John Madden pour le football américain, Dick Vitale's "Awesome, Baby!" College Hoops sur Megadrive invite le commentateur sportif de matchs universitaires pour prêter non seulement son image, mais aussi les répliques qui ont fait sa notoriété outre-Atlantique.Le jeu en tant que tel s’en tire plutôt bien en proposant une réalisation en 3D avec plusieurs angles de caméra.


La Neo-Geo, véritable Rolls-Royce des consoles de salon, s’offre son jeu de basket avec Street Slam et des joutes en 3 contre 3 en mode basketball de rue. Comme pour la quasi-totalité des jeux de la console de SNK, le rendu graphique et sonore est réellement magnifique, avec un gameplay qui n’est pas en reste non plus.



Image rare d'une Neo-Geo en train de postériser la concurrence



Vous vous souvenez de Double-Dribble, le jeu d’arcade de Konami sorti en 1984 ? Et bien dix ans plus tard, il a le droit à une suite sur Megadrive. Bien évidemment, l’expérience de jeu a été nettement améliorée par rapport au premier jeu, mais on parvient même à se hisser au-dessus des standards de l’époque avec un jeu réussi en termes d’ambiance et de gameplay.


Entre les quelques suites de jeux évoqués plus hauts, l’année 1995 accueille NBA Give 'n Go sur Super NES, qui est très clairement une adaptation officieuse par Konami de son Run and Gun de l’arcade. Le résultat est cependant à la hauteur de l’expertise acquise par Konami dans les jeux de basket.

Cette année voit aussi l’arrivée de Coach K College Basketball sur Megadrive. Pour ceux qui ne sont pas au courant, Coach K est le surnom de Mike Krzyzewski, entraîneur célèbre dans le milieu universitaire mais également de certaines équipes olympiques des Etats-Unis. Le jeu est réalisé par Electronics Arts qui fait parler son expérience pour offrir une certaine amélioration de ce qui a été proposé avec NBA Live, notamment d’un point de vue graphique. Une suite sera réalisée sur Playstation en 1998 mais sera cette fois nommée NCAA March Madness 98, en référence à la fameuse phase finale de la compétition universitaire.


Sortie en 1994 au Japon et en 1995 dans le reste du monde, la Playstation devra attendre 1996 pour accueillir son premier jeu de basket. Réalisé par Konami (encore eux!), NBA In The Zone prend avantage des qualités techniques offertes par la console de Sony pour offrir un rendu 3D encore jamais vu chez une console de salon. Plusieurs suites du jeu verront le jour. Quatre autres jeux NBA In The Zone voient le jour jusqu’en 2000.



Konami est dans la zone


Hoops 96 sur Arcade reprend la formule et l’ambiance urbaine de Street Slam de la Neo Geo, mais sans tomber dans le plagiat pur et simple et en intégrant des tirs spéciaux qui peuvent se déclencher après avoir rempli une jauge à cet effet.


NBA ShootOut est le deuxième jeu de basket à sortir sur Playstation, et propose un rendu global encore meilleur que NBA In The Zone sorti la même année. Le jeu connaîtra de multiples suites dans les années 90 et 2000.


Toujours en 1996, NBA Hangtime de Midway s’inspire clairement des mécaniques de gameplay et de l’ambiance de NBA Jam, mais s’en sort finalement plutôt bien en modernisant ce qui avait fait le succès du jeu d’Acclaim trois ans plus tôt. D’ailleurs, ces derniers font leur retour la même année avec NBA Jam Extreme, mais force est de constater que le passage à la 3D ne lui permet pas de surpasser son prédécesseur. Même si la formule change peu par rapport au premier jeu, tout paraît beaucoup moins pêchu et immersif, alors que cela faisait pourtant la force de NBA Jam.



Et non, ce n'est pas NBA Jam !


Malgré la technologie du PC, NBA Full Court Press sur Windows se révèlera moins immersif que bien d’autres jeux de basket sortis sur consoles de salon et Arcade. La faute à une technique un peu douteuse sur les animations ainsi qu’à une interface austère et une absence totale d’ambiance sonore, ce qui situe le jeu bien loin des canons de l’époque.


Sûrement désireux de revenir sur le devant de la scène des jeux de basket, Acclaim revient à la charge en éditant College Slam. En réalité, il s’agit d’un NBA Jam faisant cette fois s’affronter des joueurs NCAA plutôt que des joueurs NBA, avec quelques bonus pouvant influer sur le jeu.

Acclaim abandonne cette formule très arcade avec NBA Jam 99 qui se révèle être un jeu de basket bien plus classique. Du moins, pour le moment !


La fin de la décennie 90 sera surtout marquée par des suites d’opus déjà existants. Mais d’autres licences voient le jour avec NBA Fastbreak '98, Fox Sports College Hoops '99, NBA Showtime: NBA on NBC, NBA Basketball 2000, mais surtout… le tout premier NBA 2K dont nous parlerons plus en détail une prochaine fois !


In Memoriam Kobe Bryant


La parution de cet article intervenant un an après le décès tragique de Kobe Bryant et de sa fille Gianna, il était impossible de ne pas rendre hommage à cet immense joueur des Los Angeles Lakers.


Drafté à la treizième position en 1996 par les Hornets de la Nouvelle-Orléans et ensuite transféré aux Lakers, l’impact de Kobe ne tardera pas à se faire remarquer. Son duo avec Shaquille O’Neal va outrageusement dominer la NBA du début des années 2000 avec trois titres NBA, et il en rapportera deux autres avec Pau Gasol en 2009 et 2010.


Son immense talent sur les parquets et son charisme certain n’ont pas manqué de susciter l’intérêt d’éditeurs et développeurs de jeux vidéos. Mais le seul jeu ayant pu véritablement s’associer avec Kobe est Kobe Bryant in NBA Courtside sorti sur Nintendo 64 en 1998, développé par Left Field Productions et évidemment édité par Nintendo.

Kobe dans son prime capillaire


Le jeu connaîtra une suite en 1999, sobrement intitulée NBA Courtside 2: Featuring Kobe Bryant. Bien sûr, Kobe sera mis à l’honneur dans des jeux de la licence NBA Live et NBA 2K, dont le dernier en date est proposé dans une version Black Mamba Edition.







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