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Photo du rédacteurWilliam Lemaître

Hors-série #8 : Pokémon, le film : Mewtwo contre-attaque

Pokémon ; l'une des licences vidéoludiques les plus rentables de tous les temps.

Jeux vidéo, peluches, cartes à jouer, goodies, avion (si si) et surtout, ce qui nous intéresse ici, films !


La licence des célèbres monstres de poches compte pas moins de 22 films à son actif et n'est pas prête de s'arrêter là !

C'est sur le premier que nous allons nous attarder ici, classique pour la jeunesse des années 2000.


Il s'agit, dans cet article, de voir ensemble tous ce qui tourne autour du film, d'avoir un résumé de celui-ci (penché plus sur l'humour que sur la mauvaise foi précisons) ainsi que qu'un aperçu de ses qualités et défauts.


Nous ne parlerons pas du remake de 2020 pour éviter de trainer en longueur mais peut-être y reviendrons-nous plus tard !


Alors préparez-vous à ressortir votre lecteur VHS parce que la nostalgie va vous envahir et va vous donner envie de (re)voir ce film !


Si vous n'avez pas encore vu les 2 films, remake comme original, attendez vous à vous les faire spoiler dans cet article !



Fiche technique :


- Sorties en France : 5 avril 2000


- Réalisateur : Kunihiko Yuyama


- Production : 4Kids, OLM digital


- Style : Animation japonaise


- Budget : 5 Millions $


- Box office : 173 Millions $


1- L'origine d'un succès cinématographique :


Tous commença dans les années fin 90 ; l'arrivée des pokémons en 1996 par son créateur, Satoshi Tajiri, est une bombe dans l'industrie vidéoludique et la pop culture.


Des millions d'enfants à travers le Monde partagent leurs passions pour les "pocket-monsters" ; que cela soit sur Gameboy, en cartes à collectionner, à la télévision ou encore avec divers jouets et produits culturels !


Pokémon est partout ! Enfin pas vraiment ; un seul média très reconnu n'a pas eu la chance de partager aux jeunes fans la folie Pokémon ; le cinéma !

Jusqu'à aujourd'hui encore la folie Pokémon est de mise, et ce également grâce à l'explosion de Pokémon Go, énorme succès sur téléphone


Il n'a pas fallu longtemps donc à Kunihiko Yuyama, le producteur de la série d'animation, pour lancer le projet de création d'un premier film se basant sur les 2 pokémons légendaires les plus puissants de la première génération. Parce bon, maintenant qu'il y en a bien plus, ces deux là ont perdu ce titre !


Il s'agira d'un film se basant sur le pokémon fabuleux Mew et son clone Mewtwo ; de quoi mettre en avant le 151ème pokémon, Mew, extrêmement difficile à capturer dans le jeu et ainsi scénariser la création du 150ème ; Mewtwo.


C'est en 1998 que sort donc le film au Japon Gekijōban Poketto Monsutā: Myūtsū no Gyakushū... enfin Pokémon, le film : Mewtwo contre-attaque chez nous, pour un budget de 350 millions de yens, soit 5 millions de dollars tous de même !

Divers goodies sortent à l'occasion de sa sortie comme des cartes à collectionner très rares de nos jours. Marketing quand tu nous tiens !


Un film d'animation d'environ 1h30 est donc diffusé au cinéma regroupant un court métrage mettant en avant la célèbre mascotte Pikachu, le film bien entendu mais aussi, et seulement au Japon, 10 minutes de prologue sur la naissance de Mewtwo (dont nous parlerons dans la partie liée au scénario) ! Ce prologue est également disponible aux Etats-Unis, mais s'est vu en partie censuré.


Il sortira aux US en 1999 et en France en 2000 au cinéma et en VHS puis connaitra un remake au cinéma en Asie en 2019 qui sera diffusé sur Netflix en 2020 par chez nous.

Ce remake sera le 22ème film de la franchise Pokémon !


Commençons maintenant notre résumé du film.

Le trailer US du film qui devait bien faire saliver les enfants de l'époque !


2- Un prologue bloqué aux frontières :


Passons le court métrage sur Pikachu et penchons nous directement sur ce que nous, pauvre français, n'avons pas pu obtenir par chez nous ; le prologue sur Mewtwo.


En effet, cette partie étant jugée trop "violente" ou "perturbante" pour le commun des plus jeunes par chez nous, l'origine du légendaire pokémon ne nous sera pas dévoilée.


The Birth of Mewtwo est un court métrage de 10 minutes inclus dans la version japonaise du film et censuré en partie dans la version US.


L'histoire se passe dans un laboratoire de génétique où un scientifique, Dr Fuji, cherche à cloner le pokémon Mew, afin d'en faire une puissante copie, grâce à son ADN.

Copie qui servira aux vils desseins de la Team Rocket pour qui il travaille.


Le scientifique et son équipe parviennent à créer Mewtwo, mais le spectateur pourra remarquer que cette fine équipe n'est pas à son coup d'essai .

En effet, un Bulbizarre, un Carapuce, un Salamèche ainsi qu'Amber, qui n'est autre que la file décédée du grand scientifique, font aussi partis de cette expérience de clonage.

C'est gai tous ça pour le moment !

Ils sont pas meugnons nos starters préférés... avec des câbles sur la tête comme ça...


Plus tard, nous comprenons que les 5 expériences se retrouvent par télépathie dans le subconscient d'Amber ; celui-ci prend la forme de son dernier souvenir, c'est-à-dire le lieu où elle vivait avec ses parents. (Sa mère aurait quitté sont père dû au décès de sa fille. Wouhou...)


La journée passe dans le souvenir d'Amber et Mewtwo apprend, grâce à elle, les choses de la vie. Puis vint le moment où les 3 starters disparaissent des suites de leur décès dans le monde réel. Puis, c'est Amber qui disparait sous les yeux du pauvre petit Mewtwo tout triste.

Désolé pour les fans de Salamèche, mais c'est lui qui part le premier. Petit ange parti trop tôt. Remarquez les tâches sur les 3 pokémons car nous y reviendrons plus tard


Suite à cette grande tristesse, Mewtwo menace de détruire le laboratoire. Mais c'est sans compter sur les scientifiques qui lui font perdre la mémoire en lui injectant une sorte de sérum.


Sauf que celui-ci n'oubliera jamais.


Super ambiance non ? A cause, en partie, de la tristesse de ce prologue, nous ne profiterons pas d'une "origin-story" très intéressante sur le célèbre pokémon.

Pour l'anecdote, une version audio de cette scène est sortie l'été 1998 au Japon, soit 1 an avant la version animé de ce même prologue.

Le fameux prologue, en japonais sorry, du 150ème pokémon


3- L'aventure commence :


Passons maintenant à ce que nous avons connu ; le film que nous avons bien connu. Il faut savoir que l'histoire se situerait entre les épisodes 63 et 64 de la saison 1.


Alors que nous suivons le réveil de Mewtwo, qui au passage détruit le laboratoire et tue les scientifiques (on ne le voit pas vraiment mais on peut s'en douter), Giovanni, leader de la Team Rocket passe au dessus du laboratoire en flammes dans son hélicoptère de méchant.


Le grand méchant de ce début de film. Et à gauche Giovanni


Sorti des flammes comme un vrai méchant le ferait, Giovanni se fait passer pour un ami de Mewtwo, chose que ce dernier prend au sérieux, et emmène le pokémon dans son repère afin qu'il exerce pour lui ses plus viles besognes.


Notre "Mew-deux" se rendant compte pour la seconde fois que les humains commencent à peut à le gonfler et à profiter de lui (en terme de violence s'il vous plait), s'enfuit du repère de la Team Rocket en faisant exploser quelques trucs, et s'en va préparer un plan de vengeance sur les humains.


Une introduction tout de même badass il faut le dire.

Bah fallait bien mettre un aperçu de "Robo-Mewtwo" dans cet article. Il a la classe en vrai


Suite à cela, nous suivons l'aventure de Sacha, Ondine, Pierre, (doublés par leurs voix françaises originales) Pikachu et leurs amis pokémons qui s'offrent un bon repas sur une colline verdoyante. Rien ne pouvait perturber leur repos, sauf que Sacha c'est le héros qui veut la baston et s'ennuie à mourir.

C'est sans compter sur l'arrivée d'un bully venu de nul part les défier, chose que Sacha s'empresse d'accepter.


Combat, theme de Pokémon en fond et victoire de Sacha raviront les petits comme les grands.

C'est sur lui qu'il fallait faire le film en vrai


Après ce combat gagné d'avance, et la disparition soudaine du bully, nos amis reçoivent une lettre holographique par un Dracolosse, où une étrange femme demande à ce que tous les meilleurs dresseurs rejoignent l'île de son maître pour un grand tournoi.


Chose que nos héros bien entendu acceptent sinon pas de film quoi.


C'est sans compter sur la Team Rocket, épiant nos héros et prête à les suivre pour attraper les pokémons des grands champions lors du tournoi. Et Pikachu au passage bien entendu.


Arrivés au port pour partir sur la fameuse île du tournoi, que personne ne connaissait avant d'ailleurs, nos héros et tous leurs concurrents restent bloqués à cause d'une violente tempête ; ce qui ne permet pas la navette jusqu'à l'île.

C'est l'agent Jenny ainsi que la cheffe du port à l'accent russe (on vous laisse vérifier mais c'est vrai) qui empêchent nos centaines de dresseurs de prendre la mer, à elles deux seulement.


Au passage Pierre est subjugué par un avis de recherche concernant la disparition d'une infirmière. On retrouve donc l'attirance, un peu trop grande, de Pierre pour les femmes mais qui fait toujours rire.


Pierre laisse cette affiche tranquille. C'est un film pour les enfants s'il te plaît !


Malgré tous, une poignées d'irréductibles ados chevauchent sur le dos de leurs pokémons volants ou aquatiques afin d'accéder à la fameuse île. Et ceci sous les yeux des 2 adultes un peu irresponsables sur le coup.


Malheur, nos héros n'ont pas de pokémon capable de les emmener au tournoi ! Pas de problème car les vikings viennent leur proposer leur aide et.... des vikings oui. Passons ce détail.

Les vikings qui ne sont autre que la Team Rocket dupant comme toujours les héros avec leurs superbes déguisements !

Si Miaouss n'avait pas ce déguisement, on ne se serait pas douter une seule seconde


Le trio de héros accepte sauf que les vikings étant de piètres navigateur, c'est bien connu, font échouer l'embarcation et tous le monde se retrouve tous de même sur l'île du tournoi.


Ah et Mew on l'avait oublié. Faut dire que tous le long à part pranker la Team Rocket et s'amuser avec un moulin il fait pas grand chose. Ah et être mignon aussi forcément


Séparés de la Team Rocket, Sacha et ses amis sont accueillis par la mystérieuse jeune femme de la lettre. Pierre, et sa capacité de mémoire photographique bien évidemment, se pose des questions sur les liens qui unissent l'infirmière disparue et cette étrange femme.


Mais bon n'étant pas sûr, et nous non plus d'ailleurs c'est évident, ce dernier suit la femme avec ses 2 comparses jusqu'à la salle où sont regroupés quelques dresseurs, ayant réussi à atteindre l'île avec leurs pokémons.


Les dizaines d'autres enfants du port sont quant à eux décédés en tentant de rejoindre l'île. Non c'est une plaisanterie voyons aha... enfin rien n'est confirmé tous de même.

En plus de nos héros, seul 3 dresseurs ont survéc... sont arrivés à bon port. Musclé (gauche), Bogoss (droite) et Jolifille. Non ce n'est pas leurs prénoms mais on va les appeler comme ça pour l'article


Les meilleurs dresseurs, patientant sagement pour savoir qui est leur hôte, découvrent par la suite avec stupeur que ce n'est "qu'un pokémon" : Mewtwo !

Après avoir tenté de l'attaquer avec son Rhinocorne, Musclé s'est fait violemment projeté dans un bassin à côté d'un Léviator qui devait avoir faim tous de même : ce qui prouve à tous le monde que leur hôte ne leur veux pas forcément que du bien.


Mewtwo leur explique que le but de ce tournoi est de prouver que les pokémons n'ont pas besoin des humains, que ceux-ci les maltraites et que les Hommes sont inférieurs.


Ah au passage Mewtwo s'est débarrassé de l'infirmière (hé oui c'était elle) qu'il contrôlait en tant que messagère. Pierre s'est enfin rendu compte que c'était elle qui avait disparue. Affaire classée.


Après ces explications pleines de sens et d'histoire "d’espèces supérieures", Mewtwo propose de commencer les hostilités en réveillant un clone de Tortank, Florizarre et Dracaufeu, tous trois ressemblants aux starters du prologue censuré (on le remarque avec leurs tâches distinctives).

Sûrement Mewtwo qui a réussi à ressusciter ses amis, ce qui est un beau clin d’œil si c'est le cas !


S'ensuit donc un combat entre le Tortank de Jolifille, le Florizarre de Bogoss et le Dracaufeu de Sacha qui se sont fait tous les 3 défoncés (c'est clairement le mot) par leurs clones respectifs.

Les 3 combats, bien que de courtes durées, sont très stylés et beaux graphiquement. Bon sans prendre en compte cet arrêt sur image du Dracaufeu de Sacha à droite


Après ces cuisantes défaites, Mewtwo considère que les humains et les pokémons ne peuvent vivre en harmonie et invoque ses "Mewtwo-balls" afin de capturer tous les pokémons de tous les dresseurs.


Chose qu'il parvient à faire, jusqu'à capturer Pikachu, mais c'est sans compter sur le pouvoir de l'amitié de Sacha qui décide de suivre les Mewtwo-balls afin de libérer ses amis.


Il arrive à une salle des machines où des clones de tous les pokémons des dresseurs sont créés afin que Mewtwo ait sa propre armée. Sacha parvient à détruire la machine (oui oui) et libérer tous les pokémons mais malheur : ceux-ci ont déjà tous été clonés et sont désormais en marche vers la guerre !

Bon ce n'est pas non plus tous le pokédex, ils sont bien un vingtaine mais il y a un Léviator quoi !

"200 000 unités sont déjà prêtes et 1 millions d'autres seront bientôt terminées"

Ah mauvais film


Sauf que Sacha est bien décidé à donner la raison à Mewtwo et entre dans l'arène avec sa propre armée de VRAIS pokémons !

Voilà, on oublie tes défaites pour devenir maître pokémon là !


Suite à cette entrée fracassante, Sacha, qui a pris un peu trop la confiance tente un "Falcon Punch" sur Mewtwo mais, étant un pokémon Psy et résiste aux attaques type Combat, cela est sans effet et notre héros est projeté à 200 mètres au dessus du sol.


Sauf que là ! Enfin ! Celui qu'on attendait , celui qui passait des moments de fun pendant que les autres souffraient : Mew !


Celui-ci sauve Sacha d'une mort certaine grâce à une bulle de savon et rencontre son "fils", Mewtwo pour la première fois.


Ce dernier est très déçu de voir qu'une aussi frêle créature, et aussi attachée aux humains, puisse être génétiquement lié avec lui.


S'en suit donc un duel entre les 2 pokémons où Mew, au passage, essaie d'expliquer que tout est beau et rose à Mew-Deux. La traduction de Mew est au passage faite par Miaouss qui admire au loin le spectacle avec Jessie et James de la Team Rocket.


Les 2 armées de pokémons s'affrontent également : chaque clone et chaque pokémon originel se combattent jusqu'à la mort (quasiment vu l'état dans lequel ils sont) dans l'arène, sous les yeux de leurs dresseurs qui ne peuvent rien faire... ou ne veulent rien faire c'est possible.

Sacha cherchant les 7 différences entre chaque clone et chaque originel. Courage !


Pikachu, de son côté, ne veut pas combattre son clone car il le considère comme un vrai pokémon et ne trouve aucune raison de se battre. Tristesse ++.

Le duel entre Mew et Mewtwo continue et prend une ampleur violente, ce qui pousse Sacha dans un élan de courage, ou de folie, à s'interposer entre une de leurs attaques.... et meurt.


Nan mais réellement, la mort, la vraie ! et on nous censure le prologue de Mewtwo ! Enfin bref.


Ah oui, c'est sans compter sur cette scène, qui aura fait pleurer une génération d'enfants ; celle où Pikachu pleure sont ami, qui fait lui-même pleurer les autres pokémons, ce qui ramène notre héros à la vie. Je n'ai pas d'explication à donner à ça mais cette scène est encore iconique aujourd'hui.

Premier décès de Sacha avant une longue série. Regardez certains des 21 films suivants vous verrez. Snif !


Avec ce sacrifice, Mewtwo se rend compte que le pouvoir de l'amitié est plus fort que tous, que les humains et les pokémons sont égaux (enfin l'un combat dans des arènes, l'autre non) et écoute les sages "Mew, Mew" de Mew.


Il décida donc de mener sa vie avec ses clones, hors de la vue des humains, tout en effaçant la mémoire de tous nos héros, les renvoyant au moment de la tempête, dans le port.


Ils se rendent tous de même compte qu'il ne souviennent pas de comment ils ont atterri là, mais sans trop non plus se poser de questions, parce que Sacha a la dalle (vraiment hein).


Cependant la tempête s'est calmée, et nos amis se retrouvent à regarder la mer. Sauf que Sacha, parce que c'est le héros, aperçoit une petite forme volante au loin se cachant ensuite dans les nuages.


Plus loin, la Team Rocket, complétement perdue aussi, se retrouve coincée sur l'île où était située l'arène de Mewtwo (qui était au passage l'île du laboratoire du début).

Nos héros admirent le soleil couchant et se préparent à de nouvelles aventures !


4- Une qualité légendaire ?


Lors de sa sortie, c'est un véritable carton au box office ; le film cumule 173 millions de dollars, ce qui le rentabilise largement !


Le succès auprès des fans est au rendez-vous. Encore aujourd'hui il est considéré pour beaucoup comme le meilleur film de la licence.

Les critiques spécialisée par contre voyaient plus le film comme "une grosse publicité" ou alors dénonçaient le fait qu'il aurait pu être mieux travaillé dans son scénario. N'en rajoutons pas la liste est longue et ce sont des professionnels voyons !


Disons que le fait de ne pas avoir obtenu le fameux prologue a fait pencher la balance du mauvais côté pour nos critiques françaises.

En effet, ce prologue aurait pu combler un manque scénaristique que les professionnels de la critique, bah critique justement.


Néanmoins, notons que le doublage est le même que dans la série animé, ce qui fait extrêmement plaisir, qu'esthétiquement certains plans sont encore beaux malgré que d'autres ont tous de même mal vieillis ; comme le plan où Sacha sort des flammes et où l'animation des pokémons derrière est assez limitée.


Sans oublier la bande-son avec sa reprise du générique, le theme "Tears of Life" ou "Brother my Brother" entre autres, qui s'applique bien au film et aux scènes.

Un choc entre l'avis de la presse spécialisée et les fans


Le fanservice est présent avec les nombreux pokémons, dont certains de secondes génaration, la Team Rocket au début est menaçante mais reste pourtant en retrait (si on oublie Jessie, James et Miaouss), on ressent donc que l'esprit du dessin animé et de l'univers est bien retranscrit !


L'impression de regarder un long épisode de la série est présente, malgré quelques incompréhensions au niveau du scénario (l'apparition de l'arène de Mewtwo qui ne choque personne par exemple) mais qui ne gâcheront pas l'expérience de visionnage des petits comme des grands enfants !


Ce film est le prélude à une série d'autres films sur nos monstres de poche préférés dont nous parlerons sûrement dans d'autres chroniques !

Enfin pas tous mais certains quand même.


L'avis des Bros-névoles de Growing Game :


"Le premier film pokémon (1998 dans les salles japonaises, 2000 en France, mais ça c’est probablement déjà dans l’article) a bercé l’enfance de pas mal de membres de l’asso à mon avis.

C’était pour moi (et pour mes frères) l’incontournable des soirées en famille type nouvel an, etc.

Je me souviens avoir passé pas mal de temps à rembobiner la cassette (qui est d’ailleurs la seule que j’ai gardée après la disparition du magnétoscope). La nouvelle aventure de Sacha et ses amis prend très vite une tournure dramatique : on a des thématiques sérieuses, liées notamment à la manipulation génétique (création in vitro de Mewtwo, clonage des pokémons de l’arène par la suite), et quête du pouvoir. On pourrait parler d’un contraste avec la Ligue Indigo (première saison de la série, lancée en 1997 pour la première génération), même si l’esprit est fidèle à celle-ci, que ce soit dans la pâte graphique, musicale, ou dans l’humour apporté par les personnages principaux et les gags de la Team Rocket.

C’est le seul film que j’ai souvenir d’avoir regardé (à part Détective P.), et je pense que c’est le plus marquant de tous.

C’est surement la raison pour laquelle il a eu le droit à un remake, suivi de quelques évents, notamment sur Pokémon Go par exemple : des pokémon clonés, un mewtwo en armure… La réussite du film réside pour moi son dynamisme, dans l’immensité de l’arène, la quantité de pokémons aussi impressionnants que les autres à l’écran, dans l’aspect épique de la bataille, et dans l’émotion qu’il procure (je vous renvoie à l’OST Tears of Life). En bref, un succès bien mérité."


- Fubuki


"Ayant vu le film après Pokémon 2000 : le Pouvoir est en toi et Pokémon 3 : le Sort des Zarbi, j'avais déjà une préférence pour le 2000 avec Lugia ce qui peut altérer mon avis.

Malgré tous, le revoir encore aujourd'hui me rend nostalgique de l'époque où je m'étais mis à fond dans le dessin animé (plus que sur les jeux) et me procure toujours autant de plaisir au visionnage malgré le scénario très simpliste.

Le côté "lutte de pouvoir", les combats et juste Mewtwo (un de mes pokémons préféré donc ça joue forcément) sont des éléments qui font que j'apprécie ce film Pokémon sans pour autant le considéré comme le meilleur de la série."


- Algoliant


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