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Yohann L.

Les Growing Lists #9 : 10 consoles ayant connu un échec commercial

A chaque génération de consoles sa bataille entre les constructeurs pour savoir quelle machine va finalement s’imposer sur le marché et dans l’esprit des joueurs. Même si ces guerres font beaucoup moins rage que par le passé, elles ont systématiquement fait des victimes. La faute à diverses raisons tenant généralement au contexte de l’époque.

Voici dix consoles qui n’ont pas survécu à ce conflit !



Stadia




On pourrait contester la dénomination de console pour Stadia, en ce qu’il s’agit surtout d’une plateforme de jeux en streaming. Néanmoins, nous la mettons dans cette liste, vu qu’elle est uniquement dédiée au jeu vidéo et qu’elle remplit ainsi le rôle que l’on attend d’une console “physique” de jeux vidéo.


A l’heure où l’on écrit ces lignes, la fermeture des services de Stadia n’est pas encore actée, puisqu’elle n’arrivera qu’en janvier 2023. Cependant, il est déjà permis de dire à l’heure actuelle que la plateforme de Google est loin d’avoir connu le succès escompté. La faute à un catalogue qui n’a jamais su s’étoffer, mais aussi des studios internes à Google fermés sans le moindre jeu développé. Difficile dès lors d’attirer les joueurs sur la plateforme, qui ne connaîtra jamais le succès escompté malgré ses hautes ambitions.


Wii U




Si Nintendo est de nouveau en vogue sur le marché des consoles de salon, cela était beaucoup moins évident avec sa précédente mouture.

Essayant de surfer sur le succès retentissant de la Wii, Big N a lancé en 2012 la Wii U. Rien que le naming de la console a causé beaucoup d’incompréhension dans l’esprit du public, surtout parmi ceux qui ne suivaient pas de près l’industrie vidéoludique. De plus, le système de console hybride n’a pas été du goût de tous, la faute à une ergonomie de la tablette peu intuitive. Et malgré les exclusivités phares de Nintendo qui ont pu donner un coup de fouet aux ventes, le catalogue n’a jamais été flamboyant, et ce fut encore moins le cas lorsque le géant japonais a pris conscience de l’impasse commerciale dans laquelle s’était engouffrée sa console.


Face à ce constat d’échec, Nintendo lance une nouvelle console intitulée Switch en 2017, et qui est maintenant bien plus profitable.


Dreamcast





Les années 2000 approchaient à grand pas, et l’occasion de marquer le début d’un nouveau siècle avec une nouvelle génération de consoles était grande pour les constructeurs.

Et c’est Sega qui engage les hostilités avec sa Dreamcast qui sort peu de temps avant l’an 2000.


La console est plébiscité par la presse pour ses innovations techniques, notamment au niveau du jeu en ligne et du chat vocal qu’aucune autre console ne proposait alors en son temps. Des jeux aujourd’hui cultes voient le jour, comme Sonic Adventure ou encore les deux Shenmue. Et pourtant, la Dreamcast n’a jamais su trouver son public, qui lui préféra très largement la Playstation 2. L’échec est tellement cuisant qu’il sonnera le glas de Sega dans le secteur des consoles de salon, alors que la société japonaise était jusqu’ici une concurrente très sérieuse dans le domaine.


Ouya





Il ne serait pas étonnant de constater certains sourcils se lever à la lecture du nom de cette console.

Disponible pour tous en 2013 à l’issue d’une campagne Kickstarter plus que réussie (8,5 millions de dollars récoltés alors que les développeurs en demandaient 950 000 dollars), la hype redescend tout aussi vite qu’elle est montée. La faute à des problèmes en cascade : finition peu qualitative de la console, manette qui ne fait pas l’unanimité, console moins ouverte que prévu au niveau des jeux qu’il est possible d’installer, et comme pour d’autres consoles le catalogue est franchement peu fourni. Même s’il a proposé en premier l’excellent Towerfall Ascension, dont on vous propose un Let’s Play juste ici.


La commercialisation de la console cesse en 2015, et est tombée depuis dans l’anonymat le plus total.


Atari Jaguar




Quand on évoque Atari, la Jaguar n’est pas la console à laquelle on pense le plus.

Les ambitions de cette machine sortie en 1993 étaient pourtant hautes, car il s’agissait de la première console 64 bits de l’histoire, à une époque où la Super Nintendo et la Megadrive en proposaient moins de la moitié.


Malheureusement, la console n’a jamais connu le succès qui lui semblait promis. Il est en effet difficile de programmer des jeux sur la machine, et pire encore, quelques bugs viennent perturber son bon fonctionnement. Ajoutez à cela un catalogue fort peu fourni, et vous avez une console qui succombera dès 1995 à la concurrence implacable de la Playstation.


N-Gage




A une époque où les téléphones n'affichaient pas les mêmes performances que nos smartphones, Nokia a essayé de surprendre son monde en proposant dès 2003 une fusion entre un téléphone portable et une console nomade.


Un projet visionnaire, mais qui va lui aussi échouer. Proposé à un prix trop élevé si on le compare aux téléphones portables de l’époque, la N-Gage a également souffert de son design particulier et d’un catalogue rachitique, malgré la présence de quelques licences phares comme Tomb Raider.


Game Boy Micro





Si la majorité des joueurs connaissent la Game Boy et quelques unes de ses déclinaisons, le modèle Micro est en revanche bien moins notoire.


Sortie en 2005, la console est en réalité une déclinaison de la Game Boy Advance, mais en bien plus fine et petite, et avec une façade amovible donc personnalisable. Techniquement, la console s’en sort plutôt bien malgré sa taille réduite, l’écran ne subissant pas tellement les contrecoups de cette réduction.

Pourtant, si elle n’est pas tellement un échec comparé aux autres consoles de cette liste, la Game Boy Micro reste la Game Boy la moins vendue de l’histoire de Nintendo, malgré sa bonne réputation en Europe et au Japon.


Nintendo Virtual Boy





Continuons avec Nintendo, qui n’a décidément pas connu que des succès au niveau de ses consoles.

On a là aussi une console qui souhaitait devenir une représentante des prouesses techniques de son époque. En même temps, proposer de la réalité virtuelle en 1995, c’est plutôt un pari audacieux. Sauf que tout ne s’est pas passé comme escompté.


Parmi les raisons expliquant l’échec de la Virtual Boy, on peut citer un prix élevé qui a fait fuir un bon nombre de potentiels consommateurs. Le catalogue limité a également été un autre motif expliquant sa déconvenue commerciale. Mais la raison la plus notable est liée à l'expérience même de réalité virtuelle, finalement peu exploitée par les jeux du catalogue et peu immersive. Il faut également citer le casque inconfortable et qui causait surtout nausées et maux de tête. L’inconvénient de trop pour une console qui arrêtera d’être commercialisée en 1996, soit un an après être sortie.


PS Vita





Avec la sortie de la Playstation Vita, Sony pensait pouvoir s’insérer durablement dans le marché des consoles portables, en proposant la successeuse de la Playstation Portable, qui a connu des résultats moyens. Mais n’est pas Nintendo qui veut, et Sony l’a appris à ses dépens.


Sortie dès 2011 au Japon, les premiers chiffres de vente sont excellents mais finissent par stagner, malgré la sortie de plusieurs jeux acclamés par la critique, notamment Gravity Rush. Mais d’autres licences marquantes ne voient pas le jour, et la console est délaissée en raison de son prix plus élevé que la Nintendo 3DS mais aussi en raison de la concurrence de jeux mobiles qui gagnent en intérêt auprès des joueurs. La production de la console cesse finalement en 2019.


Philips CD-i





La console qui clôture cette liste est plutôt connue, mais clairement pas pour de bonnes raisons.

Souhaitant intégrer à son nouveau lecteur la possibilité de lire, Philips sort en 1992 sa CD-i dans l’optique de proposer un lecteur multimédia capable de lire de nombreux supports sur le marché.


Si la fonctionnalité liée au jeu vidéo n’est pas spécialement mise en avant, il n’empêche que le public perçoit ce lecteur comme une console et il y a bien des jeux qui sortent sur la CD-i.

Dont des opus d’une licence phare et appréciée des joueurs : The Legend of Zelda. Malheureusement, les opus Link : The Faces of Evil et Zelda : The Wand of Gamelon, sont unanimement considérés comme les pires de cette franchise mythique, la faute notamment à sa direction artistique du plus mauvais goût.

La CD-i peine clairement à trouver son public avec des jeux chers et de faible qualité, jouables avec une manette tout sauf ergonomique. La console est abandonnée en 1997, laissant derrière elle un héritage bien particulier.



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