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Photo du rédacteurWilliam Lemaître

Rétro-critique #4 : The Legend of Zelda : Skyward Sword

L'année 2011 aura marqué les joueurs via l'arrivée de titres encore reconnus aujourd'hui comme TES V : Skyrim, Gears of War 3, Saints Row : The Third ou encore Batman : Arkham City entre autres.


Mais côté Nintendo, cette année 2011 a annoncé également de la nouveauté sur les licences de "Big N" notamment avec un Mario Kart 7 et ses phases en deltaplane ou sous-marine mais aussi, et c'est ce qui nous intéresse ici, l'arrivée d'un nouvel opus Zelda utilisant le Wii Motion Plus, mais ajoutant aussi quelques nouveautés à la série.


Nous allons donc ici retourner 10 ans en arrière et nous pencher sur ce titre qui aura divisé les fans de la licence.


Précisons que le soucis lié à un bug important du jeu, empêchant à tous joueur de continuer sa partie, ne sera pas mentionné du fait qu'une mise à jour avait été sortie pour résoudre ce soucis. Aucun intérêt donc à critiquer cet aspect négatif.


Également, l'aspect "timeline" de la licence ne jouera pas sur cette critique.


De potentiels spoilers peuvent être retranscrits ici au niveau du scénario, vous êtes prévenus !


Maintenant que tout est dis, enfourchez votre célestrier et envolez vous avec nous pour cette quatrième rétro-critique !



Un envol scénaristique :


Notre histoire se déroule sur Célesbourg, île flottante dans les nuages, où nous incarnons Link (que l'on peut bien évidemment renommé) ; jeune apprenti chevalier, maladroit, passant les épreuves pour devenir un grand guerrier.


Il est accompagné de son fidèle céléstrier vermeil (que l'on ne peut pas renommé à l'instar d'Epona dans Twillight Princess par exemple), une couleur très rare pour ces grands oiseaux inspirés des "becs de sabots" existant dans notre monde à nous.


Les habitants de Célesbourg vénèrent une déesse nommée Hylia dont Zelda, fille du directeur de l'école de chevalerie, est la prêtresse.

Link ne débutera pas son aventure avec la tenue verte iconique. Ce qui rappelle le début de Twillight Princess ou de The Wind Waker


Cependant, suite à une promenade dans les airs avec Link, elle chuta de son célestrier à cause d'une tornade et arriva sur la terre ; lieu étant peu connue des habitants du ciel et dont des légendes circulent.


Link devra donc retrouver Zelda et prouver sa valeur et son courage en affrontant des adversaires et des donjons plus coriaces les uns que les autres... tout en empêchant d'obscures forces de capturer la princesse avant lui.


Pour se défendre, il portera la lame légendaire dont son esprit protecteur, Fay, le guidera durant l'aventure.


La recette de la licence reste plus ou moins la même que certains autres titres de la saga : Link débutant sa quête en tant que personnage n'étant pas prêt au combat, il doit sauver Zelda en suivant un ordre de donjon et de quêtes linéaire et doit vaincre divers monstres et boss jusqu'au grand méchant.


Même si dans l'avancée du scénario nous découvrons de beaux changements de situation qui méritent l'intérêt du joueur !


Le mal est ici incarné par Ghirahim, sorcier et épéiste dont on apprendra la véritable identité à la fin du jeu sans de réelle précision sur sa véritable origine. Celui-ci a besoin de Zelda afin de libérer son maître du monde des ténèbres dont le but est de règner sur terre.


Ghirahim, grand méchant pendant un long moment et qui révèlera sa véritable identité à la fin de l'aventure. Un méchant somme toute complétement fou qui nous rappellera Xanto de Twillight Princess sur certains aspects


Ce maître est l'Avatar du Néant, dont on ne sait pas grand chose mis à part qu'il a été fait prisonnier au vallon du sceau et qu'il est le mal incarné. Mais si on connait un temps soit peu la licence, on peut se dire qu'il est à l'origine de bien des soucis par la suite !


Une partie du l'histoire est consacrée à la Triforce que l'on doit rassemblée dans le dernier donjon du jeu, mais celle-ci n'est pas l'élément central du jeu pendant quelques heures, voire beaucoup même.


Scénario simple mais efficace comme pour la quasi-totalité des titres de la licence.

On est plongé dans l'aventure accompagné de superbes musiques orchestrales et de toute beauté comme savent si bien nous faire les compositeurs Mahito Yokota (Super Mario Galaxy) et Hajime Wakai ( Zelda : The Wind Waker, Pikmin)


Nous aurons le plaisir également de trouver des têtes connues comme Impa, Terry le marchand visible dans The Wind Waker ou les gorons. De quoi créer de folles théories !


Impa jouera ici aussi le rôle de protectrice de Zelda On s'attachera cependant un peu plus à celle-ci que dans d'autres opus


Un patte graphique céleste :


Que l'on aime ou pas, les équipes de Nintendo ont ici réalisé un savant mélange entre le cell-shading, retrouvé dans The Wind Waker, et le "réalisme" de Twillight Princess. Oui encore eux deux !


On croirait jouer sur une toile par moment surtout dans la forêt de Firone où les feuillages font vraiment penser à une palette de couleurs... sauf si l'on zoom trop et que l'on tombe sur de beaux pixels.


Les effets de l'eau, la distance d'affichage, le design des environnements et des personnages sont très bien réalisés et le pari du mélange des styles est assez réussi !


On pourra cependant ne pas être d'accord sur le design de quelques monstres et boss qui peuvent être en désaccord avec l'aspect réaliste des personnages humanoïdes : le mélange des genres passent moins inaperçu ici.


Les bokoblins ont un design particulier. On aime ou pas, mais on peut néanmoins noter la diversité de ces ennemis comme les chefs, les zombies ou les archers qui ajoute une certaine prestance à cette espèce récurrente de la licence


Les environnements nous paraissent vastes pour certains et pour d'autres plus vivants avec leurs faunes, flores et personnages ; ces places fortes sont au nombre de 4, ciel inclus, et évoluent à mesure que l'on avance dans l'histoire (de nouvelles zones apparaissent prncipalement).


N'hésitez surtout pas à visiter les quelques îles flottantes présentes dans le ciel, car elles ne sont qu'anecdotiques à l'aventure mais méritent le détour !


Votre Wii n'aura pas de soucis à afficher tous les éléments des décors, ce qui prouvent que la console familiale par excellence en avait sous le capot.


Une maniabilité "Sword Motion Plus"...ou moins :


Qui dit "Utilisation du Wii Motion Plus", dit "Précisions des mouvements +++". Alors effectivement on découvrira une excellente maniabilité lors des premiers essais à l'entrainement dans l'école de chevalerie.


Des troncs sont disposés avec différents mouvements à exécuter : horizontaux, verticaux, estoc, diagonaux etc. On se dit que c'est cool, on a vraiment une épée en main qui suit nos mouvements !


Un tutoriel pour l'épée très simple et sympathique dont vous regretterez de ne pas avoir passé plus de temps avant le premier combat


Une fois que le premier vrai combat arrive, on a du mal. Les ennemis n'ont pas à réfléchir à quel type de coup vous porter, tandis que vous si ! Vous vous prendrez des dégâts à coup sûr, et c'est sûrement pour cela que vous commencez avec 5 cœurs et non pas 3, comme à l'habitude des opus The Legend of Zelda.


L'idée de faire bloquer vos attaques par vos ennemis d'un sens ou dans l'autre est très bien afin de mettre en avant la précision du WMP. Mais entre penser à avoir fait le bon mouvement et le résultat in-game, il peut y avoir un monde.


En effet il peut être frustrant, au début du jeu, de combattre certains ennemis du fait que la précision des mouvements peut ne pas être correcte une fois l'attaque envoyée. En plus, si vous êtes du genre à faire des moulinets dans tous les sens, cela peut être encore plus frustrant... et fatigant.


Du temps, quelques groupes d'ennemis et 1 ou 2 boss ; c'est ce qu'il vous faudra pour manier au mieux l'épée.


1 ou 2 boss dis-je ?


Encore faut-il que vous passiez Ghirahim qui est... le premier boss du premier donjon ! Et qu'elle problème si on ne sait toujours pas manier l'épée !

Réussir à envoyer un coup à l'opposée de sa parade (et de manière rapide, presque de la feinte) est d'une difficulté à vous donner des sueurs froides.

Ghirahim bloquera plus facilement votre épée avec ses doigts que vous, vous ne le toucherait.


Bon, comme précisé plus haut, il vous faudra de l'entraînement ; mais une fois ce gameplay pris en main, les combats peuvent devenir très plaisants et vous demanderont réflexion et rapidité au fur et à mesure de l'aventure ! De même que beaucoup de boss sont très intéressants à combattre avec ce gameplay.


Un dernier combat de boss cependant décevant car d'une facilité perturbante quand on sait que l'on a eu des difficultés contre d'autres avant.

Peut-être que cette facilité est due à l'entrainement que l'on prend tous le long du jeu ?


Le nunchunk vous permet d'utiliser votre bouclier et parer les attaques ennemis. A ce niveau aucun soucis particulier !


Pour finir sur la maniabilité, un avantage est l'utilisation des objets qui bénéficie du même traitement que l'épée mais est bien moins frustrant, comme pour le fouet ou l'arc !

Tous les objets utilisent le système du WMP et sont très plaisants à manier

Un méchant incroyable de style mais à la durée de vie médiocre. Nos quelques 20h d'entraînements ont-elles porté leurs fruits ?!


Le célestrier est également contrôlable avec le WMP. On s'y habitue dès le départ avec une course "didacti-ciel" qui nous initie assez bien à la chose.


Des nouveautés à tire d'ailes :


Passons aux autres nouveautés, car oui il y en a encore !


Vous découvrirez vite que Link possède une jauge d'endurance, que l'on retrouvera 6 ans plus tard dans l'opus Breath of The Wild. Un ajout sympathique qui ajoutera de la difficulté lors des escalades... ou de vos fuites par exemple.

Un deuxième ajout est le système de crafting. Vous pouvez effectivement créer boucliers et objets grâce à diverses ressources trouvées dans les différents environnements. Certains objets sont même améliorables ! Vous pouvez faire tous le jeu avec un bouclier en bois ou avec le bouclier sacré !


N'hésitez pas à passer chez l'alchimiste pour améliorer vos potions...avec les insectes que vous aviez capturé auparavant. Eurk !


Les potions que vous achèterez chez le marchand concerné sont aussi améliorables et auront des effets plus puissant sur le soin ou la régénération d'endurance par exemple.


Faire des achats chez Terry, et chez le second marchand, sera essentiel !

En effet vous devrez améliorer votre "sacoche" qui vous sert en gros à transporter vos flacons vides, boucliers ou améliorations diverses comme les carquois ou les sacs de bombes.

Là où les anciens opus vous permettaient de porter de manière permanente plus de bombes ou flèches, c'est ici à vous de voir ce que vous privilégierez le plus.


Vous pensez que vous avancez trop vite dans la quête principale ? Hé bien focalisez vous sur les nombreuses missions secondaires que vous propose le jeu !


Entre la recherche des cubes de la Déesse vous donnant accès à des loots rares ou la recherche des cristaux de gratitude qui vous permettront d'obtenir de plus grosses bourses de rubis, vous avez de quoi faire !


Comme tous les Zelda, la recherche des quarts de coeurs peut vous permettre d'allonger la durée de vie si vous ne voulez pas finir trop vite ce titre !


Comptez environ 50 heures si vous prenez le temps de faire toutes les quêtes secondaires. Ce qui est une durée de vie assez correcte pour la licence.

Vous pouvez aussi, une fois terminé, refaire l'aventure en mode héroïque ; mode qui vous mettra encore plus à l'épreuve avec sa difficulté augmentée et son "Boss Rush" !


Le mot de la "Fay"... euh fin:


Ah j'ai oublié un détails mais lequel ?

"Maître... je ressens à 95% mon absence dans votre article. Je vous conseille de vite rectifier ceci."


Ah oui... FAY !


Pourquoi elle est pas un autre personnage ? Hé bien juste parce qu'elle est reconnue pour être un des personnages les plus énervant de la licence, voire des jeux Nintendo.


Déjà, le fameux débat de "Qui énerve le plus entre Navi de Ocarina of Time ou Fay de Skyward Sword" est vitre tranché.


Fay vous interpellera à chaque événement nouveau et à chaque situation tellement évidentes qu'elles vous font juste perdre du temps en dialogues. Et ce sans que vous ne choisissez qu'elle vous interpelle ou non. Là où avec Navi vous aviez le choix de subir ses remarques incessantes pour la plupart.


Et ne faite pas l'erreur de faire répéter une de ses paroles... pire que de combattre l'Avatar du Néant ou Ghirahim !

Par contre elle vous prévient quand les piles de la télécommande sont vides, très bonne option.


Non l’exagération est présente car au niveau de l'histoire elle joue un rôle important de guide pour Link mais aussi lui permet d'avancer dans son évolution.


On regrettera une fin peu touchante entre elle est Link, comme si pour définir elle était là juste pour le besoin que Link avait à sauver Zelda.


Conclusion :

Skyward Sword aura mitigé la communauté à sa sortie sur le plan esthétique comme sur la maniabilité. Alors effectivement le fameux bug qui empêche la progression du joueur à joué sur son image, mais Nintendo à su rectifier le tir et assez rapidement.


Le marketing avait pourtant de quoi attirer, du moins sur son édition collector pour les 25 ans de la franchise (comprenant le WMP doré Zelda et un CD comprenant les OST de la série), mais la plupart des joueurs n'ont pas été conquis.


Pour ma part, j'ai beaucoup été frustré par le gameplay et par Fay, mais au fur et à mesure de l'aventure on se prend aux environnements, aux changements de situations (dédicace à Hergo, le bully de Link), aux donjons et à certains personnages attachants.


Le mieux est vraiment de profiter des quêtes secondaires et de tous les secrets que renferme le titre, car celui-ci peut nous paraitre linéaire voire rébarbatif quand on connait bien la licence.


Un must have de la Wii qui bénéficiera d'un remake HD sur Switch en 2021 !

Un trailer qui aura bientôt 10 ans. On se sent vieux tiens...

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