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Yohann L.

Les Growing Lists #5 : 10 compositeurs occidentaux de musique de JV à connaître

Quand on évoque les OST de jeux vidéo, on cite souvent le jeu en question, mais bien trop rarement les personnes qui ont travaillé de nombreuses heures pour créer les musiques qui nous ont tant fait rêver.

Cette Growing List est là pour vous faire connaître dix compositeurs occidentaux qui ont travaillé sur certains de vos jeux favoris !



Alberto Jose González




Vous n’avez peut-être jamais entendu son nom, et pourtant il est un artisan majeur de l’enfance des gamers de la génération 90.

Compositeur mais aussi concepteur pour certains titres, Il est derrière les musiques de nombreux jeux à licence sortis sur des consoles 8-bit et 16-bits.

Parmi les OST composées par l’Espagnol, on y trouve notamment Astérix (NES et Game Boy), les Schtroumpfs (NES, Game Boy, SEGA Master System, Game Gear), Tintin au Tibet (Game Boy, Game Gear, Game Boy Color), Tintin et le Temple du Soleil (Game Boy, Game Boy Color) ou encore Turok 2 Seeds of Evil (Game Boy, Game Boy Color). Si à la lecture de ces lignes certains sons vous reviennent à l’esprit, c’est bien normal vu la maîtrise du compositeur sur les sonorités typiques de cette époque. Variant à merveille les ambiances sonores de la musique chiptune, Alberto José Gonzalez est certainement l’un des compositeurs les plus doués de la génération 8-bits.



Une musique à retenir :



David Wise





Le compositeur anglais s’est initié à la musique avec l'apprentissage du piano, de la trompette et de la batterie. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la connaissance de ces nombreux instruments se ressent dans ses compositions, s’inspirant de divers genres musicaux mais tout en conservant une mélodie atmosphérique très particulière.

Après avoir rejoint Rare en 1987, sa notoriété grandit réellement avec la réalisation de l’OST de Donkey Kong Country en 1994, en compagnie de Robin Beanland et Eveline Fischer, dont les musiques résonnent encore aujourd’hui dans les esprits de nombreux joueurs.

On lui doit aussi la composition de l’OST de Starfox Adventures en 2002 avec Ben Cullum. Il s’agit indéniablement d’un grand nom qui a fait les beaux jours de Rare dans les années 90.


Une musique à retenir :



Jesper Kyd





Parti d’une formation musicale tout à fait classique, Jesper Kyd s’est ensuite infiltré à la démo scène avant de percer dans la composition de jeux vidéo, mais aussi de films.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que son CV dans l’industrie vidéoludique est très solide : MDK 2, un bon nombre de Hitman des années 2000, Darksiders 2, les Borderlands, quelques Assassin’s Creed dont le deuxième, et encore bien plus.

On ressent clairement à l’écoute de ses compositions que le Danois dispose de vastes connaissances musicales. Très versatile, il sait comment composer une OST qui colle parfaitement à l’ambiance d’un soft, et certaines de ses musiques sont aujourd’hui devenues cultes.


Une musique à retenir :




Jeremy Soule





Né en 1975 dans l’Iowa, Jeremy Soule n’a pas perdu de temps pour se lancer dans la composition de jeux vidéo, puisqu’il compose à l’âge de 20 ans l’OST de Secret of Evermore. On a connu bien pire comme première expérience !

Avec un tel départ, pas étonnant de constater qu’il a été désigné pour réaliser les OST de grandes licences, parmi lesquelles Harry Potter (jusqu’à La Coupe de Feu), Baldur’s Gate Dark Alliance, Unreal, sans oublier celle qui l’a fait connaître : The Elder Scrolls, avec les opus Morrowind, Oblivion et bien sûr Skyrim.

Grand spécialiste de la musique symphonique, certaines de ses compositions orchestrales sont devenues légendaires dans l’esprit des joueurs, et surtout pour ceux de Skyrim !


Une musique à retenir :




Chipzel




Place à la représentante de la gente féminine dans cette liste !

Celle que l’on nomme Niamh Houston hors de la scène vidéoludique grandit dans une famille passionnée de musique, sa sœur jouant de divers instruments et son père étant un grand fan de musique folk irlandaise.

Mais Chipzel se démarque complètement de ces inspirations familiales, puisque son genre musical de prédilection est la chiptune, qui consiste à synthétiser des sons provenant de puces sonores de consoles 8-bits.

Son contact avec le jeu vidéo débute par l’intermédiaire de Terry Canavagh, qui la contacte pour réaliser l’OST de son jeu Super Hexagon en 2012. La composition de son album Spectra en 2015 lui vaudra d’être contactée par l’éditeur Mastertronic Group pour le reprendre dans un jeu du même nom. Sa dernière composition en date est l’OST de Dicey Dungeons, réalisé par un certain… Terry Cavanagh.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Chipzel maîtrise la chiptune avec un talent certain, oscillant entre sons atmosphériques et d’autres bien plus rythmés qui ne vous laisseront pas indifférents si vous êtes fans du genre !


Une musique à retenir :





flashygoodness





On reste dans la chiptune pour parler d’un autre compositeur de grand talent, dont l’inspiration lui vient du jeu vidéo des années 90. flashygoodness est dans le milieu depuis 2008 et commence à se faire connaître avec le jeu flash Tower of Heaven, pour lequel il s’occupe en partie de la programmation. Viendront ensuite plusieurs OST pour des films d’animation et d’autres jeux PC et mobiles, et notamment le smash-like Rivals of Aether en 2017, dont on avait déjà souligné l’excellence de l’OST dans notre rétro-critique du jeu.

Et ce n’est pas étonnant de constater une telle maîtrise du genre chiptune de la part de flashygoodness, quand on sait qu’il manie les puces sonores de diverses consoles rétro que sont la NES, la Master System ou encore la Game Boy.

Un véritable artiste qui gagne à être connu, tant il manie les sonorités du genre chiptune avec un degré d’excellence rarement vu (ou plutôt, entendu) !


Une musique à retenir :




Darren Korb





Son nom a sûrement circulé plus que de coutume ces derniers temps, et c’est tout sauf surprenant quand on sait qu’il a réalisé l’OST d’Hades, le rogue-like de Supergiant Games qui a reçu les éloges dithyrambiques de la critique et des joueurs.

En réalité, Darren et le studio californien se connaissent très bien, puisqu’il a réalisé la musique de tous leurs jeux, de Bastion à Hades donc, en passant par Transistor et Pyre.

Avant ça, Darren avait réalisé la composition de films et séries télévisées restés assez confidentiels. Mais c’est avec Bastion qu’il connaît une certaine notoriété, avec des compositions qu’il définit comme du “acoustic frontier trip-hop”, soit des instruments à cordes couplés avec des samples de musique synthétique, et ses collaborations avec Ashley Barrett, la voix qui l’accompagne depuis 2011 pour les OST des jeux de Supergiant Games.

Darren et Ashley poussent même la chansonnette ensemble dans l’un des morceaux les plus magnifiques d’Hades (si ce n’est le plus beau de l’OST !).


Une musique à retenir :




Cris Velasco





Autrefois nommé Cris Liesch avant qu’il adopte le nom de jeune fille de sa mère, Cris Velasco a déjà une très belle carrière du haut de ses 47 ans. Il commence à composer dans le jeu vidéo en 2004 avec Gunman Chronicles, un mod de Quake et d’Half-Life. Mais sa popularité explose réellement avec God of War dont il réalise l’OST l’année suivante. Ses compositions épiques sont restées gravées dans la mémoire de nombreux joueurs, si bien que Santa Monica Studios et Sony feront appel à lui pour les deux autres opus sortis sur PS2 et PS3. Parmi ses autres faits d’armes vidéoludiques, on peut citer

Mais à côté du jeu vidéo, Cris Velasco jouit d’une très belle réputation auprès du public américain, puisqu’il a notamment composé le générique de Monday Night Football pour la chaîne ESPN qui retransmet certains matchs de football américain outre-Atlantique.


Une musique à retenir :





Danny Baranowsky





Le nom n’est clairement pas étranger aux joueurs invétérés de The Binding of Isaac, dont les sonorités angoissantes et brutales de son OST trouvent leurs origines chez Danny Baranowsky. Mais il serait réducteur d’associer Danny B uniquement au jeu d’Edmund McMillen, tant sa carrière dans la composition musicale vidéoludique est bien fournie.

On le connaît ainsi pour Canabalt en 2009, jeu flash qui a occupé une bonne partie d’entre vous, pour Super Meat Boy en 2010 (encore développé par Edmund McMillen !) et plus récemment pour Crypt of The Necrodancer en 2015 et Cadence of Hyrule en 2019. Toutes ces œuvres sont les preuves vivantes de l’incroyable diversité musicale des compositions synthétiques de Danny Baranowsky, allant de l’électro au métal en passant par des sonorités hip-hop.



Une musique à retenir :




Olivier Derivière




Quoi de mieux pour conclure cette liste qu’un compositeur bien de chez nous !

Le Niçois de naissance fait ses classes musicales au conservatoire de Cagnes-sur-Mer, avant d’étudier la musicologie à Nice et à Boston au sein du Berklee College of Music.

Sa carrière dans la musique de jeux vidéo commence avec Obscure en 2004 et Obscure 2 en 2007, une licence de survival-horror un peu oubliée de tous. On peut également citer son travail sur Remember Me en 2013, mais il se fait réellement connaître avec l’OST de A Plague Tale : Innocence en 2019, dont les compositions symphoniques et mélancoliques n’ont pas manqué d’être saluées par la critique.

Le Français ne se contente pas de rester dans une zone de confort, en composant l’OST du dernier Streets of Rage sorti en 2020 avec l’aide d’autres compositeurs, dont Yuzo Koshiro et Motohiro Kawashima qui avaient composé l’OST des trois jeux précédents.


Une musique à retenir :






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